La plume



Et tes habitudes de lecture ?
Aujourd’hui  les jeunes ont perdu l’habitude de la lecture comme loisir privilégié. La plupart d’étudiants universitaires opte par d’autres distractions comme le cinéma, les promenades, les voyages, le shopping, etc. mais il faut souligner l’importance de la lecture pendants les ans de la jeunesse.
Il y a beaucoup de raisons  pour prendre un livre et s’embarquer dans ses lettres. Par exemple,  la lecture apporte une culture générale fortement enrichie. Si on n'entretient pas sa culture générale, elle s'appauvrit, et on s'approche dangereusement de l'illettrisme. C’est-à-dire, qu'elle aide à mieux comprendre le monde dans lequel on vit, et les gens qui nous entourent. Elle ouvre aussi l'esprit pour être libre, averti, imaginatif. La lecture développe la mémoire, l'esprit critique et le goût de l'effort. Lire développe la maturité, l'aptitude à se concentrer et aide à faire de meilleures études et donc à faire des choix professionnels plus intéressants. Elle nous aide à enrichir le vocabulaire, à améliorer la grammaire. Et dans la vie quotidienne, elle facilite bien des démarches car elle permet de mieux comprendre un tas de trucs.…. Alors, certes tout le monde n'aime pas lire. C'est une affaire de goût et culture. Mais pour ceux qui aiment manger des livres complets voici quelques suggestions :
Le blé en herbe
C’est l’histoire de deux adolescents, amis depuis toujours, qui s'initient durant leurs vacances à la sensualité et à l'amour. Dans cette histoire, Colette (l’auteur) évoque la perte du monde de l'enfance et l'amertume qui en découle. Quand de l'enfance on passe à l'adolescence, les sentiments changent et les vacances familiales aussi. Au cours d'une sortie en mer avec Margot, Phil manque de se noyer et échoue sur une plage au côté de Margot au regard séducteur. Mais Phil dont le désir naît va se fixer sur une silhouette blanche d'une dame qui demande son chemin. Le lendemain saisit l'opportunité de lui porter un télégramme à la villa de cette dame mystérieuse...
 
Si vous aimez les nouvelles versions des contes infantiles, Marianne Barcilon propose ainsi de pénétrer la tête à l’envers dans l’univers du conte  les trois petits cochons. « Le plus grand chasseurs de loups de tout les temps » montre, avec humour et grâce, les bêtises totalement renversantes de ces petits saucissons à la queue en tire-bouchons. Il s’agit de trois petits cochons qui vivaient dans une grande maison en béton armé, avec une serrure blindée. Hector, l'aîné, se fâche tout le temps, mais Tortellini et Bigoudi se retrouvent parfois seuls et leur imagination pour inventer des bêtises est sans limite. Quand le loup pointe le bout de son museau, leur inspiration se révèle très ingénieuse et salvatrice. Ils réussissent à éloigner ce loup empêcheur de jouer en rond et satisfaire Hector, leur grand frère ronchon.

Mais si vous êtes plus critique des situations à la vie quotidienne et aimez les bandes dessinés au style Ruz , « C‘est la faute à la société » est le livre idéal pour vous. La France va mal. Tout le monde fait la gueule, Comment tout ça va finir ? Où allons-nous ? On en a plein le cul. Il n'y a aucune solution. C'était mieux avant. Ca ne peut plus durer ! Y'en a marre. Il faut arrêter. Le monde entier est en plein déprime, sans espoir, sans valeur. Pour se remonter le moral, il faut se dire que c'est la faute de la société !
Comme suggestion personnelle, on vous invite lire, pour les amants des classiques romantiques, « la petite Fadette » de George Sand ; ou pour ceux qui sont attirés pour le suspense des histoires policières, « Les rivières pourpres » de Jean-Christophe Grangé.



La petite fadette
C’est un chef-d' œuvre de la littérature française du XIXe siècle. La petite Fadette est un roman où l'amour, qui a toujours des méthodes mystérieux, tient ici une place prépondérante. D'abord celui entre deux frères jumeaux contraints de se séparer (Sylvinet et Landry Barbeau), puis l'amour passion avec l'arrivée de la jeune Fadette qui bouleverse l'existence des deux frères, spécialement ce de Landry qui confronte le dilemme entre l’amour pur et la convenance. Ainsi, inspirée par les légendes et les paysages berrichons, George Sand signe ici un de ses romans les plus connus. 



Les rivières pourpres
Niémans, l'ex-gloire de l'antigang, et Abdouf, l'inspecteur au passé de voyou, croyaient tout connaître de la violence et de la mort. Pour des flics comme eux, c'est le pain quotidien. Mais ils vont rencontrer pire encore. Des corps mutilés, torturés, en position de fœtus dans un monde minéral et glacé. Secte satanique ou gang de tueurs fous ? Sondant les abîmes du passé, les deux enquêteurs vont de découvertes hallucinantes en révélations terrifiantes. Cette histoire est dévoilée peu à peu avec un art subtil du suspense qui nous tient de bout en bout sans qu'on puisse s'en évader.

Ces derniers œuvres sont si magnifiques, qu'ils ont été l’inspiration pour des films avec les mêmes noms. Mais rien peut se comparer à lire l’histoire originale du livre. Donc, il faut choisir son livre, puis ensuite aller le chercher, et enfin le lire.

Il y avait une fois des Poètes Maudits…
Gabriela García
Quand on écoute « Les Poètes Maudits », qu'’est-ce qu'’il nous passe par la tête ? On pense souvent à une série de noms comme Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, etc. et en fait, le terme poète maudit a été désigné à un groupe d’écrivains symbolistes qui ont incorporé le mal comme l’essence de l’homme même et ils l’ont reflété dans ses poèmes. Mais qu'est-ce que c’est un poète maudit ? Et d’où vient ce terme ?
Cette expression a ses origines dans un livre de Paul Verlaine, « Les Poètes Maudits » publié en 1988. Avec cet œuvre Verlaine évoque et honore six poètes de son époque : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Auguste Villiers de L’isle-Adam et Pauvre Lelian ( c’est un anagramme de Paul Verlaine). L’auteur a pris ce nom du poème « Bénédiction » de Charles Baudelaire avec lequel l’œuvre Les Fleurs du Mal commence. Il y a plus de ports maudits, puisque le terme a été généralisé à tous ces qui sont considérés comme écrivains obscurs (Allan Poe, Baudelaire, Wilde, Blake, etc.).
Le terme Poètes Maudits manifeste le sentiment de détachement et déracinement du poète quant à la société qui le entoure ; décris l’homme de vie bohème aux débuts du modernisme ; le poète sans succès qui se révèle en écrivant dans un état d’ivresse, et qui abuse des drogues comme le opium. Ce terme fait référence à ce groupe d’auteurs symbolistes  qui  croyaient que l’homme était méchant par nature, donc, ils le reflétaient dans ses poèmes obscurs, déchirés et codés par la signification cachée de chaque mot.
Verlaine partage dans son œuvre une complicité avec ses protagonistes, puisque ces poètes ont un goût commun par l’art de la période décadentiste et symboliste qui les entoure, et de la quelle ils sont participants. Ses œuvres sont remplies d’images oniriques  et ténébreuses, comme s’il s’agit d’un mouvais rêve. Le pessimisme, l’obscurité, la bohème, l’alcool, les maladies et ce qui est macabre sont tous parties de la thématique de ses travails. Tous ces poètes, sont des auteurs qui remportent le succès après la mort.
Pour bien identifier un poète maudit il faut identifier ses caractéristiques principales:
·         Incompréhension sociale. Ils réfutaient les honneurs et les valeurs de la société.
·         Œuvres obscures : ses travails ont un haut niveau de codification.
·         Libérales : tous ils ont une tendance à la provocation, la transgression et l’abuse de l’alcool et des drogues.
·         Mort prématuré : ils sont morts jaunes et d’une façon abrupte.